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Notre mode de vie fait que l'on vit souvent à 100 à l'heure .
Prendre son temps devient parfois un luxe .
Le virus du voyage aidant , nous avons souhaité  VIVRE EN FAMILLE un peu plus que quelques heures par jour .
Ces voyages, plus ou moins longs, sont également des moments privilégiés pour faire découvrir  à nos ados différentes cultures ; leur montrer que notre planète n'est heureusement pas uniformisée , que les différences culturelles , ethniques , religieuses existent .

 C'est tout simplement essayer de leur faire découvrir le grand livre de la vie !


                                                                                                   
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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 20:46
Mieux vaut tard que jamais , voici un condensé des 6 derniers mois de notre voyage .

Départ en Land du Sud de l'Inde pour remonter tout le sous-continent puis continuer sur le Pakistan et l'Iran .

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 14:55
Petit résumé tout en image de notre séjour en l'Australie


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23 août 2006 3 23 /08 /août /2006 02:26
 
Fin de voyage :


Nous avons pris le parti de remonter par la route et de ne pas prendre le bateau entre la Grèce et l'Italie pour rentrer , cela aurait eu pour nous un goût d'une fin bâclée . Allez savoir pourquoi !

Nous traverserons rapidement les Balkans ( Macédoine , Serbie , Croatie puis Slovénie ) , non qu'il n'y a rien à voir , bien au contraire , mais les enfants commencent à saturer de la route . Ils sentent que la fin est proche .
 
 
 

Nous nous autorisons une dernière visite majeure ; Venise .
La première mauvaise surprise c'est le prix du camping . 35 € la nuit ça fait cher pour fermer les yeux . Vous pourriez nous dire d'aller dormir ailleurs mais problème dans la région ce n'est pas aisé.
La ville est majestueuse malgré les hordes de touristes qui finissent pour nous donner le tournis et l'on reste poli !
Nous passons la journée à déambuler dans les rues à regarder les gondoles . L'adresse des gondoliers est impressionnante . Ils maneuvrent leur embarcation au centimètre près dans les canaux étroits , s'aidant parfois de leurs pieds en prenant appui sur un mur ou sur un piquet pour mieux se diriger ou prendre de l'élan , du grand art .
Sur la place San Marco , la file d'attente pour visiter la basilique est tellement importante que nous y renonçons . Elle traverse pratiquement toute la place .
Sur le pont du Rialto , la vue sur le grand canal est magnifique .
Dans les petites rues nous retrouvons un peu de quiétude .

Après cette journée à piétiner dans Venise , nous quittons la ville . Nous cherchons en vain un coin tranquille pour passer la nuit . Nous nous réfugions sur une aire d'autoroute puis , dès le lendemain nous rejoignons la France . En franchissant la frontière au col de Larche il n'y a même pas un panneau France pour nous accueillir . Il a été sans doute arraché . Nous ne sommes pas patriote à ce point mais c'était juste pour une petite photo snif !
Très vite il faut réapprendre aux enfants à ne pas parler trop fort , ici tout le monde les comprend . Les bougres n'ont pas toujours leurs langues dans leurs poches !

A Digne , nous visitons la fondation Alexandra David Neel . Nous avons la chance d'être guidé par Marie Madeleine Péronnet la dernière dame de compagnie de l'orientaliste . Ces commentaires sont pleins d'humour et très vivants . Un moment de pur bonheur à écouter cette grande dame bien qu'elle s'en défende .
Puis , notre chemin passera par Viviers , Anduze et sa bambouseraie un peu business business , le cirque de Navacelle , La Couvertoirade et enfin Nantes .
 
 

Depuis notre retour , on a l'impression que peu de choses ont changé en une année . La radio diffuse toujours les mêmes querelles . Que penser de cet immobilisme ?
Est ce nous qui avons changé à force de trop bouger ?
On a la triste sensation que les médias se targuent de catastrophismes et que les français s'en contentent , s'en accommodent .


Cette année fut riche d'enseignements pour nos enfants , sur nous même , une belle thérapie contre la morosité et la monotonie que nos vies citadines nous déclinent la plupart du temps .

Vivre à l'air libre , libre comme l'air ou presque pendant une année est un luxe que nous souhaitons à tous . Quant à nous , nous tenterons de revivre une telle expérience le plus rapidement possible .
Il ne faut pas croire que ce fut tous les jours facile de vivre pratiquement 24h / 24 ensemble , mais si tout le monde y met du sien c'est possible . Heureusement les moments de bonheur sont plus forts que les moments de détresse . Nous avons le sentiment qu'après cette année sur les routes nous en ressortons tous plus soudée, plus complice .


Pour finir , nous tenons tout particulièrement à remercier tous ceux qui nous ont aidé , hébergé , accompagné sans qui ce voyage n'aurait pas eu la même dimension .

 
 

                                                  Il vaut mieux vivre ses rêves que rêver sa vie .

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9 août 2006 3 09 /08 /août /2006 11:54
Ca y est , nous sommes en vacances !
Et oui , comme monsieur tout le monde , normal c'est l'été , nous prenons un peu de repos ( bien mérité ) après cette dure année de vagabondage ( il faut bien se faire plaindre un peu non ? ) .
Cela fait maintenant 4 jours que nous sommes en Capadoce .
C'est seulement la quatrième fois que nous sommes de passage dans cette superbe région de Turquie. On ne s'en lasse pas d'admirer les cheminées de fées ainsi que les montagnes en forme de crème chantilly . On les mangerait presque !
 
 
 
Au camping nous passons notre temps entre la piscine et papotter avec d'autres voyageurs . Certains sont équipés de véritable appartement sur roues . Nous avons eu la chance de monter dans un camion MAN 4x4 de toute beauté . Cellule isotherme et résistant à des températures de – 40c , panneaux solaires , réserve de 500 litres d'eau propre , 1500 litres de gasoil env , congélateur , moto BMW sur un plateau à l'arrière , tous le matériel informatique sans fils et si nous avons bien compris le tout avec une liaison satellite pour les communications téléphonique et internet . Pour nous c'est un peu de la démesure , c'est une autre planète . Nous n'avons même pas osé demander le prix et faire des photos !
Félix c'est le nom du camion était l'année dernière pendant 10 mois en Australie et ses propriétaires ( super sympas ) ont décidé qu'en avril prochain il irait mettre ses roues en Chine pour une année minimum
Puis , ce couple de hollandais en Land 110 , après avoir effectuer un séjour de 2 ans entre l'Afrique du Sud et les Pays Bas , prend également la direction de la Chine . Ils comptent revenir en Europe via la Mongolie et la Russie , le tout pour une durée indéterminée .
Que des petits voyages comme vous pouvez le constater !
Vous pensez bien que les sujets de conversations ne manquaient pas , histoire de donner à chacun quelques idées supplémentaires comme si chacun de nous en manquait !
 
 
En arivant en fin de journée sur Safranbolu , on se demandait bien où l'on allait dormir . Sur le bord de la rivière il y avait un peu trop de monde à notre goût . Nous avons pris une piste dans la montagne qui domine la ville . Malgré un fort pourcentage , le Land a grimpé sans souci jusqu'au point que l'on s'était fixé . Du sommet on avait une vue imprenable sur la vallée .
La ville de Safranbolu est sympa avec ces maisons à encorbellements . Pour un peu on se croirait en Alsace !
Entre deux achats , Gaëtan est allé rendre une petite visite chez le barbier . C'est la première fois qu'il se fait bichonner de cette façon . Rasage bien sûr mais en prime on lui a taillé les poils du nez , tartiner le visage de différentes crèmes et parfum . Puis pour finir , un massage facial assez appuyé . Il faut dire que le barbier en imposait par sa corpulence !
Il nous a fallu 2 jours pour rejoindre Itambul . Cette fois , nous décidons d'y faire une halte .
Si nous avions eu des toilettes dans le Land , il est clair qu'on ne serait pas resté 3 nuits au camping Atacoy mais on aurait rejoint l'un des nombreux auto park du centre . Pour 3 fois moins cher on aurait eu les mêmes services c'est à dire rien !
Voilà un camping qui vit sur sa réputation et de son quasi monopole !
Depuis notre arrivée à Istambul , on tombe malade les uns après les autres . Rien de bien grave mais suffisament pour manquer d'énergie .
Les visites s'enchainent . Mosquée Bleue , Ste Sophie , Grand Bazard ( très décevant comment peut on mettre 3 étoiles dans les guides à un lieu dédié qu'aux touristes business , buisiness ! ) puis le bazard égyptien un peu plus authentique surtout dans les ruelles adjacentes . Peut être qu'en venant d'Europe on trouve cela très dépaysant mais pour nous celà nous parait très très fade .
Le palais de Topkapie nous a émerveillé . Les sultans avaient un rafinement rarement vu ailleurs . Les bâtiments recouverts de faïences d'Izmit sont de toutes beauté . Quand aux collections de porcelaines de Chine et d'ailleurs , le trésor avec ses pierres précieuses ont fait rêvé les enfants . La visite nous a pris plus d'une matinée .
Heureusement que nous roulons au gasoil iranien et géorgien . Ici le litre est à 1,30 Euros . Pas étonnant que les routes sont quasi désertes . A ce tarif là on se demande comment les turcs font pour rouler . Quand à nous , avec notre réserve nous avons réussi à rejoindre Alexandroupoli en Grèce . On aura réduit très sérieusement notre facture carburant même si on aurait aimé faire le plein en détaxe à la frontière à 0,66 Euros ( chose qu'on nous a refusé entre la Turquie et la Grèce ) . En Grèce , le litre est tout de même à 1 Euro !
La suite de notre séjour en Grèce est simple repos , plages puis repos !
A ce rytme , nous n'avançons pas très vite mais qu'importe , nous sommes en vacances non ?
Juste après Alexandroupoli , nous quitons l'autoroute à Makri et empruntons une route puis une piste le long de la côte . Superbe . Malgré les nombreuses interdictions de faire du camping sauvage la tentation est trop forte . De plus nous ne sommes pas les seuls à ne pas résister . De nombreux grecs n'hésistent pas à planter leur toile de tente à même la plage . Alors ne soyons pas plus royalistes que les gens du pays . Nous prenons nos quartiers non loin d'une ancienne tour génoise . La vue est imprenable .
Notre campement suivant surplombe la rivière Nestos à côté de Xanthi . Les cloches d'un troupeaux de brebis nous feront émerger le lendemain matin .
Le jour suivant nous conduit à Olymbiada près de Stavosoù nous manquons de nous perdre sur les pistes du cap Elefthera . Après plus d'une heure à tourner nous finissons en définitive sur le parking ombragé du village !
 
 
Nous rejoignons la soeur de Anne et sa petite famille à Pigadi . Rapidement , nous avons la chance de trouver un campement à peu près ombragé à 20 m de la plage . Inutile de préciser que les retrouvailles sont dignement fête et les conversations vont bon train . Après 2 belles journées ensemble chacun reprend sa route de son côté .
Ce soir là , nous galèrons pour trouver un endroit pour passer la nuit . A force de s'enfoncer sur des pistes cahoteuses nous nous mettons en situation quelque peu délicate . En voulant redescendre une pente à fort pourcentage le Land n'a pas trouvé mieux que de finir sur 3 roues dans un virage très incliné et surtout à côté d'un précipices que l'on a supposé profond ( Il faisait nuit ) . On a décidé de stopper un peu plus loin sur le bord d'une piste un peu plus plate , il était plus de 22h !
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20 juillet 2006 4 20 /07 /juillet /2006 12:06
Arménie et Géorgie :
 
 
 
 
 
Sur les routes , il y a peu de panneaux d'indications et quand il y en a ils ne sont la plupart du temps que noté en Arménien . Très pratique !
Notre carte routière n'étant pas elle même d'une bonne exactitude , nous ne trouvons pas la bifurcation pour le monastère de Tatev . Tant pis ! 
    
Notre deuxième nuit nous donne l'impression d'un retour à Carnac . Nous dormons à côté de menhirs dressés là il y a plus de 5000 ans à Zorats Karer . Ils ont parait il servi d'observatoire astronomique . Cet endroit nous avait été indiqué par un groupe de cyclistes franco arméniens très sympas .
Le lendemain nous ne partons pas de bonne heure mais à quoi bon , il faut savoir profiter de la vie non ?
Depuis que nous sommes en Arménie , il nous est difficile de trouver de l'eau plate . Tout le monde boit de la Jermuk , une eau gazeuse naturelle . Comme notre passe à proximité de cette ville nous faisons le crochet pour aller visiter cette station thermale .
A notre grande surprise tout est délabré , voir à l'abandon ou semble l'être . Il reste d'entretenu juste une grande batisse à côté de laquelle sous de belles arches coule de différentes fontaines une eau plus ou moins chaude .
 
 
Le soir , nous dormons au pieds du monastère du Noravank . Du parking la vue sur la vallée est imprenable .
Les Ponts et Chaussées arméniens ont parfois de drôles de façon de tracer les routes . Il est vrai que pour aller d'un point A à un point B la ligne droite est le plus court chemin . C'est à croire que c'est la seule règle qu'ils aient apprises . On exagère un peu mais il nous arrive régulièrement de nous retrouver devant des pentes droites ayant un pourcentage de plus de 12% !
Le Land apprécie très modérément ce régime et se met régulièrement dans le rouge . Il chauffe et nous perdons pas mal de liquide de refroidissement . Au caravanserail de Selim , il ne reste pratiquement rien dans le bocal . Heureusement la suite de l'itinéraire nous fait redescendre en direction du Lac Sevan que nous longeons jusqu'à la ville du même nom .
 
A Echmiadzin , nous visitons le Vatican local . Parmi les nombreux bâtiments religieux , la cathédrale de Mayr Tachar est de toute beauté . Tous les murs et plafonds sont peints . Le petit musée regroupant de vieux livres saints ainsi que de nombreuses reliques est très intéressant . On peut regretter une fois de plus que rien n'est fait pour les touristes étrangers puisque les rares explications ne sont notés qu'en Arménien !
Notre quête pour trouver un endroit tranquille pour passer la nuit nous fait faire de nombreux kilomètres . Mais dans le canyon de Debed ce n'est pas évident . Au passage nous visitons plusieurs monastères mais aucun d'eux ne peut nous offrir un parking tranquille puisqu'ils se trouvent dans des villages .
Finalement , nous passerons la nuit dans la cour d'un resto proche de la frontière géorgienne après avoir pris un bon repas .
 
A la frontière , côté arménien , ça commence mal . A peine rentré dans le bureau des douaniers on nous réclame 14$ pour sortir du pays . S'en est trop . Non seulement ils nous taxent fortement quand on rentre et en plus nous savons pertinament que les 14$ pour sortir n'est autre qu'un bakchich .
On refuse de payer . Anne leur fait comprendre que nous n'avons plus de Drahme ( quel drôle de nom pour une monnaie ça n'encourage pas à l'utiliser !!! ) et de Dollar mais seulement une carte Visa . Heureusement pour nous il n'y a pas de distributeur d'argent à la frontière .
Un douanier parlant 3 mots d'anglais nous dit qu'il nous sera impossible de sortir du pays sans payer . On lui ré explique notre faux problème d'argent . Il part voir son collègue qui lui ne veut rien savoir et exige le paiement . Bien embarrassé ou pour ne pas perdre la face , les autres douaniers me tendent 15$ . Tout surpris dans un premier temps par ce geste , on refuse l'argent mais finissons rapidement par accepter pour sortir de cette situation .
Au moment de sortir le Land du pays la barrière refuse de se lever , il faut attendre que l'électricité revienne pour pouvoir sortir !
Adieu l'Arménie .
Après cette entrée en matière on arrive à la barrière du côté géorgien . Plusieurs voitures sont devant . On nous fait signe de descendre pour aller faire les formalités 100 m plus loin . On boucle le Land et on y va . Le douanier nous demande où est la voiture . On lui la montre et nous dit de l'approcher . Je ( Gaëtan ) repars la chercher . Pour l'approcher du douanier je dois franchir une barrière et le garde de faction ne l'entend pas de cette oreille et m'intime l'ordre de retourner me ranger derrière les autres voitures .
Du coup , on n'y comprennait plus rien . L'un me disait de venir et l'autre me stoppait . Bloquant le passage , je coupe le contact ce qui irita encore plus mon gardien qui se mit à tapper sur ma portière et m'empêchait de sortir du Land !
 Je n'avait qu'une envie c'était de lui coller mon poing mais si l'on voulait continuer le voyage et surtout aller en Turquie il fallait absoluement rentrer dans ce pays alors je lui fis un beau sourire moqueur en guise de réponse à ces élucubrations et gesticulations .
Puis , avant qu'il me casse une vitre , je remis le Land à sa place !
Au total on aura attendu plus de 2 heures pour enfin pouvoir mettre les roues en Géorgie . Point positif de ce pays on aura rien déboursé pour rentrer .
 
 
Nous allons directement à la capitale Tbilisi distante seulement d'une cinquantaine de kilomètres .
Nous trouvons rapidement un hotel . Le Land passera la nuit sur le parking de la maternité . Le gardien moyennant un peu d'argent accepte de nous le garder .
La ville est agréable avec ces beaux bâtiments et son chateau .
Chose étonnante dans ce pays , la population a peu d'argent mais régulièrement on voit de grosses voitures de luxes . Comment font ils ? Mafia ? Coruption ?
On n'en saura et on ne verra rien mais le doute est permis !
Dans toutes les villes que nous venons de traverser , nous faisons attention où nous posons nos roues . En effet , il n'est pas rare qu'en plein milieu de la chaussée , il manque une plaque d'égoût !
Comme l'Arménie , la Géorgie ne nous emballe pas plus que ça .
Le Land continue à chauffer ce qui nous dissuade de continuer vers les montagnes du Nord du pays.
Du coup , nous décidons de rejoindre rapidement la Turquie .
Nous atteignons la frontière le soir même . A la douane du côté géorgien , la douanière décide de faire du zèle et demande de tout déballer . Malgré nos réticences , elle insiste et surtout décide que c'est nous qui allions faire ce travail . Alors là pas question si elle veut déballer qu'elle monte dans le Land pour le faire ! Et bien non ; tant est si bien qu'on se retrouve à ouvrir chaque sac et caisses . Nous n'avons qu'une crainte . Dans le fond de la benne nous avons caché un gros bidon de gasoil . Ayant déjà triché sur le contenu de nos jerricans le doute se serait installé !
( nos réserves de gasoil nous serviront à traverser la Turquie où le prix du carburant est le double de la Géorgie )
Nous orientons la fouille sur la partie haute du véhicule ( placards etc ) et ça marche voyant qu'il n'y a rien d'autre que des affaires banales , elle abandonne . La suite des formalités est rapide et une nouvelle fois on n'a rien à payer ouf !
Fini le Caucase et bonjour ou plutôt bonsoir la Turquie .
Là aussi les formalités sont très rapides et surtout on retrouve des gens avec le sourire , personnel des douanes compris , ça change !
En revanche pour trouver un endroit pour dormir le long de la côte de la mer Noire ce n'est pas aisé.
Nous finissons de nuit par stopper sans avoir trouvé autre chose que le parking d'une station service .
 
 
En conclusion que dire sur ces 2 pays parcouru très rapidement ?
Ils ne nous ont pas du tout convaincu .
Si vous cherchez des contrées où la barrière de la langue , de l'écriture et de la compréhension en règle générale n'est pas un problème pour vous , venez ici !
 
 
Dès la première soirée , on se doutait que ça n'allait pas être facile de se faire comprendre , mais chaque jour qui passait rien ne s'arrangeait en matière de communication . Dans tous les autres pays que nous venions de traverser , on a toujours trouver une personne qui parlait un ou deux mots d'anglais ou au pire avec nos mains on arrivait toujours à se faire comprendre . Ici c'est hermétique , à croire que les gens y mettent de la mauvaise volonté ou tout simplement n'en ont rien à faire des touristes !!!!!
Est ce les réminiscences de l'époque soviétique qui les fond agir ainsi ? 
 
Pour nous une chose est sûre , nous ne sommes pas prêts d'y revenir !
 
Pour apaiser un peu ces propos , dans chaque il y a toujours des gens sympas et d'autres pas , c'est certainement la même chose dans ces 2 pays . Seulement nous n'avons pas eu la joie de les rencontrer !
 
  
 
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20 juillet 2006 4 20 /07 /juillet /2006 12:01

Dimanche 9 Juillet 2006 Kapan :

 

 

Pas facile d'écrire quand il faut rouler plus de 500 kms par jour .

 Nous avons fait étape 2 jours à Quetta .

C'est une ville sympa surtout le kandhari bazar où nous avons aimé flané et faire nos dernières emplettes avant de rejoindre Taftan distante de plus de 600 kms à travers le désert magnifique du Baloutchistan . En plein milieu , nous avons la surprise de croiser et de papotter pendant plus d'une heure avec la Globule , une famille de la région lyonnaise ( http://spaces.msn.com/voyagedeglobule/ ) , partie pour également une année de voyage en camping-car entre le sous continent indien et l'Afrique .

 

A Taftan , il fait une chaleur intenable . Nous prenons une chambre au PTDC que nous payons très cher pour le service rendu .

Le lendemain matin , nous passons la frontière . Du côté pakistanais , on nous offre dans les bureaux des douanes le petit-déjeuner pendant que les douaniers remplissent nos papiers . Sympa  non ?

 En revanche , tout va beaucoup plus lentement du côté iranien . Les enfants sont notés sur nos deux passeports et ça intriguent les douaniers . Finalement , au bout de 2 heures d'attente on nous laisse passer . A la sortie , une escorte nous attend pour nous emmener jusqu'a Zahedan . Une fois de plus , c'est à contre coeur que nous cohabitons avec les militaires . Nous n'avions dans les réservoirs du gasoil que pour atteindre cette ville . Quand on demande aux militaires d'aller faire le plein , on nous fait tourner plus de 2 heures pour finalement fausser compagnie à nos chers bidasses qui commençaient sérieusement à nous énerver et trouver par nous même la dite pompe !

Et là , surprise , on nous offre le plein . Ici ce n'est pas pour la somme puisque nos 65 litres de gasoil ne valent pas plus chers que 6 litres d'eau minérale mais c'est surtout pour le geste !

A la fin de notre première journée iranienne , nous faisons étape à Bam . Nous ne reconnaissons rien de cette ville , visitée 6 ans plus tôt . Réduite pratiquement à néant à la suite d'un terrible tremblement de terre , des quartiers entiers de containers en guise d'habitations ou de commerces telle est la vision que nous offre Bam aujourd'hui . Devant un tel dénuement , nous ne souhaitons même pas revoir la citadelle .

Nous préférons garder en mémoire l'image d'un soleil se couchant sur ces magnfiques ruines .

 

 

A Yazd , nous prenons plaisir à retourner dans la vieille ville et son bazar .Avec Ispahan , Yazd est l'un de nos endroits préférés en Iran . Ici , comme dans le reste du pays , les gens se mettent en quatre pour vous aider même s'ils ne comprennent pas toujours nos demandes . Comme ce policier à qui nous demandions l'adresse d'un hotel à petit prix et qui nous conduit avec sa voiture personnelle à un hotel où le premier tarif n'était qu'à 88 $ la nuit .

Vu notre tête , il a très vite compris que ce n'était pas la bonne adresse et nous fait retraverser la ville pour nous dénicher cette fois le bon hotel !

 

Comme au Pakistan nous ne paierons aucune infrastructure routière . Ca devient une habitude à laquelle on prend goût .

 Ispahan , la ville est toujours aussi belle . De jour , comme de nuit nous aimons flâner ou prendre un thé sur la place principale .  On s'est accordé une journée sans rouler  dans notre remontée express . Que ça fait du bien .

Nous y retrouverons à notre plus grande surprise , Mazdak . 6 ans plus tôt , il nous avait  expliqué le travail des miniatures ( peinture très fine réalisée sur des os de chameaux ) spécialité de la ville .

 

Puis après une longue journée de route nous sommes allés dormir à Soltaneye . L'endroit a peu changé et on nous a autorisé à dormir dans le Land à côté de la tombe d'un poète dont on a oublié le nom . Le soir , des hommes viennent chanté sous la coupole . Que c'est beau !

Les jours suivants une plus courte étape nous a conduit à Tabriz puis une autre à la frontière arménienne .

 

Du côté iranien on pensait que ça allait n'être qu'une simple formalité et bien non . Nous y passerons plus de 3 heures . Nous avions des visas de transit et pour les douaniers on était assujeti à une sombre taxe sur le gasoil de tenez vous bien : 271 $us à payer cash à la banque nationale ( taxe calculée sur le nombre de km réalisés dans le pays ) . Pour nous il n'en était pas question . Au début tout le monde campait sur ses positions .  Force de leur dire qu'on était des touristes ( mais pour eux un visa de transit , ce n'est pas un visa touristique  ! ) et qu'à Delhi on nous a refusé un visa touristique , ils ont fini par téléphoné à Téhéran pour savoir dans quelle catégorie nous classer . Finalement , nous n'avons rien débourser .

Avec un peu de patience et de diplomatie ( plus facile à dire qu'à faire ! ) , on a réussi à économiser  une belle somme .  

Du côté arménien , c'est le choc tout d'abord vestimentaire , plus de voile mais des douanières en mini jupe et le deuxième choc la langue , nous n'y comprenons rien et eux ne nous comprennent pas non plus !  Il a donc fallu également s'armer de patience . Nous y rencontrons un français , attaché à l'ONU , bloqué depuis de nombreuses heures pour une histoire de double passeport . Nous lui adressons tous nos remerciements car il nous a servi à plusieurs reprises d'interprète .

Les douaniers russes ( et oui l'Arménie est un pays indépendant mais ses frontières sont gardées par les Russes ) ont été très tatillons . Ils ont commencé par fouiller tout l'avant du Land ( vide poche , caisse à jeux des enfants etc ) . Quand ils ont voulu faire la même chose à l'arrière , vu le bric à brac que l'on entrepose , ils ont vite abdiqué . Il faut avouer qu'on ne leur facilitait en rien la tâche puisque ces grands gaillards n'arrêtaient pas de se cogner dans le hayon . Les verrins ne l'élevaient qu'à la moitié de sa hauteur normale . Habituellement on met un pied pour soutenir l'ensemble , là bizarement il n'est jamais sorti de son emplacement !

Au niveau administratif , ce n'est pas mal non plus puisqu'au total on mettra 3 heures pour régulariser la situation des personnes et du Land en déboursant au passage de 60 Euros et encore de 60 Euros en diverses taxes . Au total nous avons passé environ 6 heures pour passer d'un pays à l'autre . Un record dont on se serait bien passé durant ce voyage !       

Pas facile de trouver un hotel ou plutôt si c'est facile mais vu les prix par rapport à la qualité fournie on regarde à deux fois notre porte monnaie pour savoir s'il n'y a pas une erreur dans les prix pratiqués !

Pour un pays où le salaire moyen est de 150 à 200 $ on nous réclame pour une chambre banale la modique somme de 50 $ !!!

Tout le monde à l'air de trouver cela normal . Quand on essaie en vain de marchander en guise de réponse c'est : “niet niet niet “ .

Alors pour nous aussi c'est niet et on s'en va .

A ce rythme , on arrive de nuit à Kapan où l'on fini par trouver une chambre avec une télé ( pour une fois c'est important c'est la finale de la coupe du Monde ! ) pour 35 $ après marchandage .

 

      

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6 juillet 2006 4 06 /07 /juillet /2006 20:20

Samedi 1er juillet 2006 , Quetta :

Qu'il fait fait au chaud au Pakistan !!!
Nous venons de quasiement de traverser le pays sous des chaleurs torrides . Le thermomètre en journée n'est pratiquement jamais descendu en dessous de 45c . La nuit , en ayant un ventilateur ça ne descendait jamais en dessous de 35c . Dans ces conditions difficile de récupérer . Nous nous étions établis un petit programme de visite du pays mais très vite on ira au plus court !
Après 2 jours à Lahore , nous prenons la direction de Multan .
A notre grande surprise ici , les routes sont dégagées et les chauffeurs respectent pour la plupart le code de la route . Les controles radar sont fréquents sur l'autoroute . A chaque péage , on ne déboursera jamais une Roupie . On nous fait un grand sourire en nous disant “ Welcome in Pakistan “ et on nous fait signe de passer !
Et si c'était comme ça en France , il est toujours permis de rêver , non ?


Les camions entièrement décorés sont de toutes beautés . Les chauffeurs sont fiers que l'on s'intéresse à leurs engins .



A Multan , il fait tellement chaud qu'on en repart dès le lendemain pour essayer de se mettre au frais dans les montagnes près de Der Ghazi Khan .
Peu après cette ville , la police nous arrête . Parait il qu'il faut un permis pour circuler dans cette région , zone tribal parait il !
Quand nous leur disons , où nous comptons passer la nuit ( Fort Munro ) , la réponse est catégorique :
Pas question .
Au début , on nous demande de retourner d'où l'on vient . Pour nous , il n'en est pas question également .
On reste une heure planté en plein soleil à parlementer et à attendre une réponse d'un officier si l'on peut continuer notre chemin .
La réponse parvient par radio . C'est ok , mais à la condition d'être escorter et de ne pas nous arrêter à Fort Munro comme nous le souhaitions . Nous n'avons pas d'autre alternative ; nous acceptons .
Chaque escorte , ne dure jamais longtemps . La première c'est une voiture puis toutes les autres seront des motos avec un militaire armé .
En arrivant à Fort Munro , l'escorte nous lache . Nous continuons un peu puis , nous essayons de retourner en ville . Mais , à peine avions nous fait un petit kilomètre vers la ville qu'une moto avec 2 policiers nous intiment de repartir dans l'autre sens , direction Rakhni au Baloutchistan tout proche . L'escorte ne nous laissera qu'au poste de police baloutche. On me ( Gaëtan ) fait comprendre d'aller voir l'officier du poste . Il parle quelques mots d'anglais . Il explique que la région est peu sûre et qu'il vaut mieux pour notre sécurité ( ou nous surveiller on ne sait plus trop ! ) que l'on passe la nuit dans l'enceinte même du poste de police . Je lui répond que je préferai passer la nuit dans un hotel . Il me répond que la ville de Rakhni n'aurait pas d'hotel susceptible de nous accueillir et quand bien même on ne serait pas autorisé à y dormir !
Un peu à contre coeur , nous acceptons .
Pour aller acheter quelques provisions , ça tourne à la paranoïa . Anne et les enfants ne sont pas autorisés à sortir du poste . Quand à moi , pour faire 50m on m'embarque dans la voiture de la police et on me dépose devant chaque échoppe . Pour rester discrêt on fait mieux !!!


Le lendemain , nous quittons sous escorte la ville . Quelques kilomètres plus loin , on nous laisse partir seul .
Au début , la route est excellente mais une cinquantaine de kilomètres plus loin tout change . Nous nous retrouvons sur une mauvaise piste . Tous les ponts sont en travaux . A plusieurs reprises , nous franchissons de petits gués . Puis vient le passage d'une rivière . 3 camions sont déjà plantés en plein milieu . De chaque côté attendent des tracteurs pour sortir , moyennant finance on suppose , les véhicules en difficulté . On attend un petit moment pour voir comment passent les 4x4 . Un gros Toyota se présentent et se plante à côté des camions !
Des jeunes ayant de l'eau à mi-corp le poussent et il s'en sort .
Peu rassuré on décide de se lancer . L'eau couvre entièrement les roues peut être plus on est trop concentré pour voir .
Pas trop lentement mais trop vite non plus ( on a peur qu'une grosse pierre tappe les ponts ) le Land avance et atteint l'autre rive sans encombre . Nous poussons un gros ouf de soulagement !
La suite de l'itinéraire , une succession de magnifique paysages de montagnes arides , sera beaucoup plus simple jusqu'à Quetta .

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6 juillet 2006 4 06 /07 /juillet /2006 20:17

Passage de la frontière :

Comme beaucoup d'entre vous le savent ; entre l'Inde et le Pakistan c'est un peu “ Moi je t'aime moi non plus “ !
On redoutait un peu ce passage obligatoire sur la route du retour .
Beaucoup de voyageurs nous l'avaient décrit comme un endroit où il vaut mieux être en règle plutôt deux fois qu'une .
Et bien pour nous , ce fut une simple formalité avec des douaniers certes tatillons mais agréables , que se soit d'un côté comme de l'autre .
En 2 heures tout était fini et il ne nous restait plus qu'à nous installer à côté de l'hôtel du PTDC et d'attendre la soirée pour la cérémonie des drapeaux .
Enfin heu on a dit cérémonie ?
Nous devrions plutôt dire BIG SHOW et on pèse nos mots !
Imaginer de part et d'autre de la frontière :
2 barrières l'une indienne et l'autre bien sûr pakistanaise .
2 drapeaux un pour chaque pays puis des gardes .
Au moment de la fermeture de la frontière des gradins de part et d'autre se remplissent rapidement de centaines de ” fans à tics” ( on ne peut dire autre chose ) des 2 camps . Puis , commence une gesticulation très bruyante pas toujours agrémentée de mots doux . Côté pakistanais on traite le voisin d'en face de crevette ( dû au format des gardes mais également d'une petite similitude du haut des uniformes à une queue de crevette ) . Nous supposons que du côté indien on ne doit pas se priver non plus !



Les gardes , digne comme des soldats de plomb , paradent jusqu'à la ligne de partage , se jaugent , se grimacent à la figure , singent leur voisin d'en face , bref ça tient plus du théatre que d'autre chose et tout ça pour descendre au milimètre près les drapeaux des 2 pays simultanément .

En conclusion , nous ne savons pas s'il faut en rire ou au contraire craindre cette cérémonie . Nous ne sommes que de passage , il est difficile d'en porter un simple jugement sans froisser le voisin . Le contentieux est certes très lourd des 2 côtés mais une chose est sûre haranguer les foules n'a rien de bon .

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6 juillet 2006 4 06 /07 /juillet /2006 20:12

Amritsar :

Manali a été une étape de transit avant de redescendre dans la plaine . Nous craignons les fortes chaleurs et c'est justifié . Pas moins de 40c en journée et un thermomètre qui ne veut même plus descendre de 5c ou 6c pour la nuit . Les enfants comme les parents d'ailleurs , commencent à ne plus trop encaisser ce régime de cuisson à petit feu .

Partout , quand vous empruntez une autoroute payante , il est normal qu'au péage on vous réclame la somme dû . Et ici , au Punjab , on vous gratifie d'un souriant welcome et vous passez sans rien débourser . C'est un des exemple de l'accueil formidable que réservent les sicks aux étrangers !

Amritsar , cette ville annonce pour nous notre dernière étape indienne .
Nous y resterons une petite semaine à récupérer des dures étapes de montagne en nous prélassant dans les jardins de la Bandhari guest house . Nous avons le plus grand plaisirs d'y retrouver une nouvelles fois sur notre route les Roules topettes .
Nouvel échange d'infos et des soirées à bavarder pour les parents . Quand aux enfants qui s'entendent à merveille , quelle joie que d'aller faire quelques ploufs ensemble dans la piscine de la guest house .
C'est sûr , cette fois on ne se reverra qu'en France puisque Benoit et Isabelle ont décidé de monter sur la Karakorum au Pakistan . Bon vent à vous quatre avec qui nous avons passé d'excellents moments. Quand à nous , faute de temps , nous devons commencer à rentrer . Les impératifs de dates sur les visas nous font déjà regretter de ne pas les suivre !



Avant de quitter Amritsar , nous passons une soirée au Golden Temple . Lieu saint des sicks , ce temple ou l'on pénètre pieds nus et tête couverte est splendide . Qu'il est agréable de marcher sur ces dalles de marbres surchauffées par le soleil de la journée et de contempler cette myriade de turbans multicolores se déplacer autour du bassin tout en nous adressant de grands sourires comme si notre présence leur faisait plaisirs !
Chaque sicks se doit d'être armé d'un superbe poignard . Moins fréquement , les femmes le portent également .
A la nuit tombée , le temple d'or prend de magnifique couleur . L'incessante queue pour y pénétrer nous décourage . Nous restons de longs moments à observer tous ces dévots faisant leur ablution dans le bassin ou priant au son d'une musique entrainante .
Un endroit incroyable comme on en voit peu dans le Monde .


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17 juin 2006 6 17 /06 /juin /2006 11:58

Samedi 17 Juin Manali :

 

 

 

Après un peu plus de trois semaines sur les hauteurs himalayennes , il est temps pour nous de commencer à redescendre un peu .

Depuis Leh nous prenons la direction de Manali .

Il nous faudra pas moins de 2 jours avec plus de 10 heures de conduites par jour c'est dire notre moyenne !

Question paysage c'est toujours aussi beau , c'est peu de le dire , il faut le vivre !

Le premier jour , nous avons la chance de croiser l'une des dernières caravanes de yacks au milieu d'une plaine désertique balayée par les vents  . Pas trop possible de se faire comprendre . Mules et yacks cotoient des gens aux habits traditionnels . Comme dans un rêve , on regarde cette caravane passer . Les récits d'Alexandra David Neel ou d'Ella Maillart nous reviennent en mémoire .

  

La suite fut une succession de hauts cols . Au sommet du 2ème plus haut du Monde une rencontre avec un autre type de caravane . Celle d'un couple de Suédois voyageant dans une vieille Saab surmontée d'une étrange cellule !

On se demande comment ils ont fait pour arriver jusque là avec un véhicule si bas !

 

 

Dans cette partie du Monde , le climat est rude et change aussi vite que le sens du vent .

Dans une même journée , voir en quelques heures d'intervalle , il peut pleuvoir , neiger , avoir un grand soleil ou du grésil . C'est l'un des rares endroits sur la planète ou au même moment on peut avoir un coup de soleil tout en ayant l'onglée !

 

 

Après une bonne journée à se faire chahuter sur les routes – pistes , on s'arrête pour la nuit à Sarchu . On pensait y trouver un peu plus de confort mais à la place ce ne sont que quelques toiles de tentes tenues par des Népalais faisant office de resto ainsi que d'hotel . Le tout balayé par un vent glacial que rien n'arrête .

Comment peut on vivre dans de telles conditions ?

On s'installe dans notre Land , mais à 4300 m , notre petite maison devient rapidement un véritable congélateur avec la condensation en plus !

On passe la nuit tant bien que mal . Heureusement , un restaurant nous a prêté une grosse couverture pour les enfants .

 

 

Le lendemain , nous continuons cette route . Les check post constituent nos principaux arrêts . A l'un d'eux , on nous demande de refaire 4 heures de route pour un soit disant papier qu'on aurait oublier de nous donner !

5 minutes à parlementer et tout s'arrange .

Au sommet du dernier col du parcours le Rothang La , nous avons la surprise de voir des Indiens à jouer avec des luges ou tout simplement avec la neige . Ils sont comme des enfants . Pour bon nombre d'entre eux c'est certainement la première fois qu'ils voient de la neige !

Nous arrivons enfin à Manali . Toute la famille est très fatiguée de ce magnifique itinéraire , mais rude physiquement .

 

 

 

 

 

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